Connaissez-vous l’histoire des bijoux portés par les femmes ?

Connaissez-vous l’histoire des bijoux portés par les femmes ?

Devenus aussi anecdotiques que la paire de chaussettes que l’on enfile le matin, les bijoux n’ont pourtant pas toujours été de simples accessoires de mode. Aujourd’hui encore, leur signification dépasse parfois le cercle de l’esthétique pour toucher à des domaines plus personnels ou sociétaux. À travers l’histoire de l’origine des différents bijoux féminins, apprenez à mieux connaitre votre collier, votre bague ou votre bracelet favori.

Les origines du collier

Il semblerait que le collier fasse partie des bijoux arborés dès la Préhistoire, tant par les hommes que par les femmes. Constitué d’un lien tressé avec des matières naturelles ou animales, il s’orne de perles réalisées dans des ossements, des cailloux, des morceaux de bois, et pourquoi pas des dents humaines.

On retrouve les premiers colliers précieux en or au Moyen-Orient, vers -2500. À cette époque, ces bijoux sont réservés aux personnages les plus illustres, souvent masculins, et permettent de témoigner d’un statut social, d’une puissance, d’une richesse. 500 ans plus tard, le collier commence à intégrer des pierres serties, ce qui lui confère une esthétique encore plus grande.

Quelques siècles avant J-C, les peuplades européennes utilisent le collier pour femme comme ornement, comme signe distinctif social, ou pour marquer un évènement (mariage, naissance, bataille remportée…). Ce sont les Grecs qui popularisent notamment les colliers avec pendentifs.

Pendant le Moyen-Âge puis à la Renaissance, le collier se fait de plus en plus remarqué. Des joailliers de prestige travaillent les matériaux pour donner à ce bijou des formes originales. Alors que le collier a surtout une vocation décorative en Europe, d’autres pays lui accordent une symbolique très précise. Par exemple, les Polynésiens considèrent leurs colliers comme des talismans qui les rapproche de la divinité marine. En France, le pendentif croix ou le collier médaille fédèrent les chrétiens qui se reconnaissent entre eux et peuvent ainsi partager leur foi.

Les origines du bracelet

Si le bracelet figure dès le Paléolithique parmi les bijoux humains, il est beaucoup moins populaire que le collier avant le 16ème siècle de notre ère. Sa fonction est d’abord liée à des croyances religieuses et à des activités manuelles : il protège le poignet, permet d’éponger la sueur ou d’y glisser de petits outils.

Les civilisations grecques, romaines et égyptiennes semblent porter une certaine attention au bracelet. Celui-ci se décline alors en or ou en argent, et les femmes le portent volontiers au poignet, sur l’avant-bras ou sur le biceps.

Source : Pexels

 

À partir du 15ème siècle, le bracelet devient à la mode en Europe. Il accompagne les pendants d’oreilles, les sautoirs et les autres bijoux portés par la noblesse. Au fil des siècles, le bracelet va progressivement gagner toutes les strates sociales jusqu’à devenir un grand incontournable du vestiaire féminin.

Les origines de la bague

En os, en verre, en cuir, en métal, en bois ou en plastique : les bagues pour femme semblent avoir exploité toutes les matières possibles au cours des millénaires. La toute première bague identifiée comme telle date de plus de 20 000 ans. Monnaie d’échange autant qu’objet décoratif, la bague revêt pour les Égyptiens une valeur de talisman qui accompagne son propriétaire.

Au Moyen-Âge, la bague est portée par les deux sexes. Elle symbolise le pouvoir et la richesse. La chevalière, notamment, marque le statut social et marital des personnes issues de la noblesse. La bague reste un bijou auquel on attribue de fortes connotations. Les hommes en portent peu, tandis que les femmes les cumulent volontiers. La bague marque aussi le passage d’un statut à un autre lors des fiançailles puis du mariage.

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