Depuis qu’elle a révisé sa législation concernant le divorce, la Suisse a vu les divorces à l’amiable prendre largement le pas sur les divorces classiques. 9 divorces sur 10 s’y effectuent désormais par consentement mutuel. Bien sûr, il reste quelques cas où ce choix n’est pas possible, par exemple si l’un des deux époux refuse de divorcer. Face à ce refus, celui qui veut divorcer doit commencer par demander une séparation (mesures protectrices de l’union conjugale : MPUC), puis attendre deux ans avant de faire une demande de divorce unilatérale. En ce cas, oui, que ce soit pour un divorce à Vaud ou à Genève, il faut impérativement faire appel à un avocat.
Source : www.divorce.ch
Divorcer d’un commun accord en Suisse peut se faire sans avocat
Mais dans un divorce à l’amiable, les couples peuvent s’en passer. Pourquoi ? Parce que la procédure est largement simplifiée, que les critères législatifs n’y laissent plus la place à la psychologie et qu’elle propose, au contraire, au époux, de faire preuve de réalisme et de rationalité. A eux de se mettre d’accord par écrit sur les conséquences de leur divorce, via la convention de divorce qu’ils devront soumettre au juge pour obtenir leur divorce.
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